BTLV propose des émissions de TV et de Radio sur la conscience, le changement, le développement personnel, la santé, le bien-être, mais aussi sur la société de consommation, les grandes énigmes de la vie, de la mort, de l’univers, et de l’archéologie.
Pour Jocelin Morisson, certains scientifiques ont affirmé qu’il ya une décharge des neurones qui produit un feu d’artifice, et que ceci pourrait expliquer les expériences de mort imminente.
« En fait, là je ne suis pas d’accord. Parce que on a on a observé que cette décharge des neurones en fait, était le point final de ce qui arrive au moment où le cerveau meurt. Donc cette frontière qui produit la décharge, par définition, les gens ne peuvent pas en revenir, ni raconter ce qui se passe au-delà de cette limite. Ceci ne peut donc pas être associé à une EMI en l’occurrence.
De plus, ça fait déjà un moment qu’on sait que la mort c’est pas un instant T mais c’est un processus qui se déroule sur une certaine durée et que c’est réversible jusqu’à un certain point et que cette capacité de ramener les gens, elle, dépend de nos techniques de réanimation ; et ces techniques de réanimation évoluent sans cesse. Depuis les années 70 / 80 ça a considérablement évolué. Donc on va chercher des gens plus loin.
Il est clair pourtant qu’il y a quand même un caractère très universel dans l’expérience de mort imminente, et qu’on retrouve d’ailleurs déjà dans des témoignages qui vont de l’antiquité chez Platon ou encore au moyen-age.
Le témoignage universel est dans : « Je sors de mon corps, je ressens une sensation de paix ineffable et puis je traverse des contrées paradisiaques. Je vois la lumière qui est un archétype universel et je rencontre éventuellement des défuns. C’est ce qu’on retrouve quand même quasiment dans tous les récits de tous les pays ».
Donc ça c’est extrêmement important ».
Chez des gens qui font une expérience de mort imminente suite à une tentative de suicide il y aurait plus d’expériences négatives et effectivement ça pourrait s’expliquer par l’état d’esprit dans lequel la personne se trouve au moment moment où elle vit cette expérience.
Il y a un côté particulier dans cette espèce de progression qui commence par : « je sors de mon corps, ensuite je pars dans un tunnel et puis j’arrive dans un paysage magnifique. Et c’est là que je rencontre des entités. Je rencontre un guide ».
Ca monte en puissance, cette notion d’être en présence d’une entité supérieure qui est certainement associée à Jésus ou un ange, ou je ne sais quoi. Mais il y a cette notion de présence qui n’est pas forcément personnifiée et avec laquelle il ya un échange très fort en termes d’information, en termes de sens. C’est ça qui va être important pour la personne. Ensuite elle a la sensation d’aller jusqu’à une frontière au-delà de laquelle on ne peut revenir.
Donc on ne sait pas vraiment ce qui se passe derrière cette expérience de mort imminente. D’ailleurs ce n’est pas pour moi une expérience de la mort. C’est une expérience à proximité de la mort, une expérience d’approche de la mort.
C’est une expérience qui est vécue peut-être dans une espèce d’antichambre de la mort, avant la mort réelle. C’est en tout cas ce que rapportent de nombreux témoignages. Les gens rapportent qu’il y avait une frontière au-delà de laquelle « je ne pouvais pas aller parce que c’était un point de non retour ».
Et ça se matérialisait par une barrière, par une lumière, par un brouillard.
Ca peut prendre différentes formes symboliques, mais il y avait cette notion d’un point à ne pas dépasser.
0 commentaires